Tram de Liège : Willy DEMEYER insiste sur son caractère indispensable pour le développement de la région liégeoise et de la Wallonie

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Jeudi 31 janvier 2013

Willy Demeyer rappelle que les montants annoncés par l’inspection régionale des finances sont connus depuis longtemps. Ils concernent  les travaux, mais également l’achat et la maintenance du matériel roulant, ainsi que le coût d’exploitation du tram.  Autant de coûts qui seraient quoi qu’il arrive, à charge de la Wallonie si les bus étaient maintenus.

En effet, comme un remboursement classique, une redevance sera payée pendant 27 ans, à partir de 2017, date d’entrée en service du tram.

Ces chiffres doivent en outre être mis en perspective et relativisés : la mise en service du tram engendra des économies dues à la réorganisation du réseau de bus et générera des recettes d’exploitations, qui doivent être prises en compte dans l’analyse.

Willy Demeyer tient à également à rappeler que la Région redeviendra propriétaire de l’ensemble de l’investissement au terme de la période de 27 ans.

Sur base des chiffres de la SRWT, la zone urbaine de Liège représente 70% des chiffres du TEC Liège Verviers (142 millions de déplacements de voyageurs/an), soit près de 100 millions de déplacements/an. 270.000 personnes utilisent donc le transport public chaque jour dans la zone urbaine de Liège, 40% de ces personnes se déplaçant dans l’axe de la vallée de la Meuse.

Le réseau de transport public actuel est donc arrivé à saturation, ce qui nuit au développement du Pays de Liège et de la Wallonie.

Investir dans le tram représente donc une véritable dynamique économique et une nécessité pour les centaines de milliers d’utilisateurs qui empruntent quotidiennement les transports en commun.

Pour toutes ces raisons, Willy Demeyer rappelle que si l’arrivée du tram a un coût, elle représente un investissement dont la collectivité a besoin sur le plan social, économique et environnemental.

Willy Demeyer conclut : « Pour toutes ces raisons, j’appelle le Gouvernement wallon à mettre tout en œuvre pour permettre la désignation du partenaire privé, en mai 2014, comme prévu initialement. En effet, sans prise de décision pour le premier tronçon, de Sclessin à Coronmeuse, c’est tout le tracé initial, à vocation métropolitaine programmé entre Herstal et Jemeppe, qui est menacé ».

Il se réjouit par ailleurs que le Ministre Henry et la SRWT présentent l’évolution de l’ensemble du projet du tram aux conseillers communaux ce vendredi 1er février.

1 Étude comparative de différents modes de transport structurant, SRWT, avril 2008
 

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